A 93 ans, Graeme Allwright a chanté pour la dernière fois "Il faut que je m'en aille...".
Graeme Allwright, c'est un des chanteurs qui ont marqué mon enfance. Comme pour beaucoup d'entre nous.
De "Petit garçon",
apprise à la maternelle ou en élémentaire, à ses chansons engagées,
qu'il est venu chanter pour le compte d'Amnesty International, à
Saint-Claude. Il est alors passé dîner à la maison. Je ne m'en souviens
pas, mais j'en ai entendu parler de nombreuses fois.
Je
l'ai néanmoins vu chanter, en 2005, à Lamoura, au chalet du Versoix. Il
était venu avec deux musiciens malgaches, et j'avais couvert le concert
pour Le Progrès. Et pour mon plaisir personnel. Il avait alors 78 ans.
Il a adapté et introduit en français les œuvres du protest song américain, Woody Guthrie et Pete Seeger (Jusqu'à la ceinture), Malvina Reynolds (Petites Boîtes) ainsi que Bob Dylan (Qui a tué Davy Moore ?),
il a également largement contribué, par ses adaptations très fidèles de
Leonard Cohen, à le faire découvrir au public français (Suzanne, L'Étranger, Demain sera bien...).
Il était politiquement engagé pour la non-violence, contre les essais nucléaires, contre la société de consommation...
Ses mots simples et son accent résonneront longtemps dans ma tête et dans mon coeur...
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité
On peut chanter tous les poèmes des sages
Et on peut parler de l'humilité
Mais il faut s'unir pour abolir injustice et pauvreté
es hommes sont tous pareils
Ils ont tous le même soleil
Il faut, mes frères, préparer
Le jour de clarté
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité
On peut discuter sur les droits de l'homme,
On peut parler de fraternité
Mais que les hommes
Soient jaunes ou blancs ou noirs,
Ils ont la même destinée.
Laissez vos préjugés,
Rejetez vos vieilles idées,
Apprenez seulement l'amitié
Pour que les affamés
Et tous les opprimés
Entendent tous l'appel,
Le cri de la liberté.
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité.
On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on ne veut plus parler
De vos champs d'honneur
Et on ne veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs.
Dans ce monde divisé,
Il faut des révoltés
Qui n'auront pas peur de crier
Pour que les affamés
Et tous les opprimés
Entendent tous l'appel,
Le cri de la liberté.
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité.
On peut parler de fraternité
Mais que les hommes
Soient jaunes ou blancs ou noirs,
Ils ont la même destinée.
Laissez vos préjugés,
Rejetez vos vieilles idées,
Apprenez seulement l'amitié
Pour que les affamés
Et tous les opprimés
Entendent tous l'appel,
Le cri de la liberté.
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité.
On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on ne veut plus parler
De vos champs d'honneur
Et on ne veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs.
Dans ce monde divisé,
Il faut des révoltés
Qui n'auront pas peur de crier
Pour que les affamés
Et tous les opprimés
Entendent tous l'appel,
Le cri de la liberté.
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité.
La bise.
Retrouvez ici les saisons précédentes du Calendrier de Lavans des chansons engagées
2014 : "Mon père" de Michel Bühler
2015 : "La semaine sanglante" par Serge Kerval
2016 : "Un chant venu de la terre" de Unité Maü Maü
2017 : "Cheveux longs, idées courtes" par Johnny Halliday
2018 : Bella Ciao, par Quilapayun
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