Salut à toi l'ami.e,
depuis la Vendée, je termine ce calendrier de Lavans.
Un peu comme le roi thaïlandais, Maha Vajiralongkorn, alias Rama X, gère les affaires courantes de son pays depuis un hôtel de Bavière.
On a un peu moins entendu parler de la Thaïlande que de Hong-Kong. Depuis près de 10 mois, des manifestants réclament une réforme des institutions, aux mains de la royauté et d'une junte militaire (en moins de 90 ans, la Thaïlande a connu 19 coups d'Etat militaires, dont sept tentatives ayant échoué, la dernière en date remontant à 2014).
Les manifestants pro-démocratie concentrent demandent de nouvelles élections, ainsi que l'abandon de l'état d'urgence qui constitue selon eux une façon de faire taire la contestation populaire. Ils réclament depuis peu l'abrogation du crime de lèse-majesté (qui punit de trois à quinze ans de prison quiconque diffame le roi) et une réforme de la monarchie et des pouvoirs du roi.
Cette contestation a trouvé un écho mondial par la voie d'un collectif de rappeurs, Rap against Dictatorship, qui dénonce un pays où «les militaires ont confisqué le droit de choisir», où «les pauvres ne peuvent plus se soigner» et où «la corruption n’est permise qu’aux riches» (Thaïlande : un collectif de rap taille la junte - Libération 28.10.2018).
Leur vidéo "Prathet Ku Mee" approche des 100 millions de vues.
La bise.
Retrouvez ici les saisons précédentes du Calendrier de Lavans des chansons engagées
2014: "Where have all the flowers gone" de Pete Seeger
2016: -
2017: "Le siècle des réfugiés" de Leny Escudero2019 : "Comme un coquelicot, la révolte" de Serge Utgé-Royo
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