Il m'a fallu les cours d'histoire de 1e, dispensés par Véronique Hugon, pour comprendre l'inextricable situation politique en Israël et en Palestine.
Il lui a fallu remonter pour cela à plus de 2000 ans.
Je ne suis pas sûr que Donald Trump ait pu apprécier autant que moi ces mises en perspectives historiques. On peut dès lors se demander ce qu'il lui a pris de remettre le feu aux poudres cette semaine, en reconnaissant Jérusalem comme la capitale d'Israël.
Mais si l'on en croit Naomi Klein, citée dans le dernier numéro de Causette, les incendiaires savent très bien ce qu'ils font.
"Non, le nouveau président n'est pas un accident et son programme politique est connu, c'est celui des grandes multinationales: gagner un max de blé et piétiner tout le reste. Naomi Klein prévient: "ils" ne reculeront devant rien, une "bonne" grosse guerre, quelques attentats et de grosses catastrophes ne feront que le renforcer".
En attendant, même si je ne suis pas de très près tous les soubresauts politiques de cette partie du monde, le simple fait d'enfreindre le droit international au travers de l'extension des colonies m'amène a avoir davantage de compassion pour l'expulsé que pour le colon, pour celui qui lance la pierre que pour celui qui tient le fusil...
Code rouge, rappeur belge, a réalisé un clip en lien avec Génération Palestine, et la voix d'Emel Mathlouthi...
Ca s'appelle "Horizon". Dans l'esprit de "Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place...".
A côte de ça, c'est du rap antisystème -évidemment c'est du rap- ("la crise est le système"), engagé contre le harcèlement scolaire ("Yasmine"), le colonialisme (Mal'com)X), les inégalités sociales ("Kill the masters" avec un clin d'oeil aux amateurs de Game of Thrones")...
La bise.
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