A Saint-Claude à 10h30, place du 9 avril 1944...
A Lons-le-Saunier à 14h30, place de la Liberté.
Les raccourcis, ce ne sont pas toujours
les chemins qui te font profiter de la plus belle vue. Mais pour une
synthèse du projet de Loi sur les retraites, tu peux jeter un oeil
au
blog d'Emma, la même qui a mis le doigt sur les questions de charge mentale...
Dominique Grangé n'était pas encore apparue dans ce calendrier.
Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de
l'écouter. J'ai plutôt lu les BD de son mari, Tardi. Elle dit de son
engagement dans Mai 68 qu'elle est devenue
"une engagée à perpétuité".
lle se retrouve à chanter dans les usines en grève avec Leni Escudero,
Jean Ferrat, les Barricadiers, Maurice Fanon, Francesca Solleville… Elle
se
met à composer des chansons que lui inspirent les évènements, si bien
que ses couplets sont repris dans les manifestations.
Elle est aujourd'hui militante de la C.N.T., soutient la cause du peuple palestinien...
Le titre proposé aujourd'hui, "Grève Illimitée", soufflé par Etienne, est issu de son album "Chacun de vous est concerné", sorti l'an dernier pour les 50 ans de Mai 68.
Grève illimitée - Dominique Grangé
Grève illimitée
Les portes se ferment
Les piquets se forment
Grève illimitée
Les bras fatigués
Délaissent la chaîne
Les tours sont muets
Grève illimitée
Grève illimitée
Quand elle monte des usines
La colère, la colère
Quand elle monte des usines
La colère a la voix des machines
Ce n’est qu’un début
Tout s’immobilise
On parle de crise
Ce n’est qu’un début
On marche beaucoup
Paris sans essence
Dialogue partout
Ce n’est qu’un début
Ce n’est qu’un début
Quand elle marche dans la rue
La colère, la colère
Quand elle marche dans la rue
La colère n’a que ses poings nus
La révolution
Le mot est lâché
En plein mois de mai
La révolution
Entre les pavés
Des fleurs vont pousser
Pour tous ceux qui font
La révolution
La révolution
Quand elle unit les camarades
La colère, la colère
Quand elle unit les camarades
La colère monte en barricades
La Sorbonne libre
Censier, l’Odéon
Partout l’amitié
La Sorbonne libre
Ils nous ont chassés
A coups de matraques
Ils nous ont volé
La Sorbonne libre
La Sorbonne libre
Quand on bâillonne la colère
La colère, la colère
Quand on bâillonne la colère
Elle fait le tour de la terre.
Ce n’est qu’un début
On est toujours là
Tenons le combat
Ce n’est qu’un début
Nous avons le temps
D’aller en prison
Nous avons vingt ans
Ce n’est qu’un début
Ce n’est qu’un début
Continuons le combat
Les portes se ferment
Les piquets se forment
Grève illimitée
Les bras fatigués
Délaissent la chaîne
Les tours sont muets
Grève illimitée
Grève illimitée
Quand elle monte des usines
La colère, la colère
Quand elle monte des usines
La colère a la voix des machines
Ce n’est qu’un début
Tout s’immobilise
On parle de crise
Ce n’est qu’un début
On marche beaucoup
Paris sans essence
Dialogue partout
Ce n’est qu’un début
Ce n’est qu’un début
Quand elle marche dans la rue
La colère, la colère
Quand elle marche dans la rue
La colère n’a que ses poings nus
La révolution
Le mot est lâché
En plein mois de mai
La révolution
Entre les pavés
Des fleurs vont pousser
Pour tous ceux qui font
La révolution
La révolution
Quand elle unit les camarades
La colère, la colère
Quand elle unit les camarades
La colère monte en barricades
La Sorbonne libre
Censier, l’Odéon
Partout l’amitié
La Sorbonne libre
Ils nous ont chassés
A coups de matraques
Ils nous ont volé
La Sorbonne libre
La Sorbonne libre
Quand on bâillonne la colère
La colère, la colère
Quand on bâillonne la colère
Elle fait le tour de la terre.
Ce n’est qu’un début
On est toujours là
Tenons le combat
Ce n’est qu’un début
Nous avons le temps
D’aller en prison
Nous avons vingt ans
Ce n’est qu’un début
Ce n’est qu’un début
Continuons le combat
La bise.
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