Salut à toi l'ami-e.
Une nouvelle année? Un nouveau calendrier...
Le Monde a changé? Bof.
Alors on garde la même thématique ? Ben oui...
Rappelons-en l'esprit : au départ (en 2014), l'envie de partager ces
chansons figurant sur les 33 tours paternels, qui ont marqué mon
enfance, mon adolescence, et construit le bonhomme que vous avez côtoyé,
que vous côtoyez, que vous croisez...
Et la joie enfantine d'un bon jeu de mot sur l'intitulé de ce calendrier.
Dans un second temps, le plaisir :
- de constater que ces souvenirs sont parfois communs, partagés
- de faire découvrir des pépites personnelles
- de creuser un peu l'histoire de ces chansons
- de recevoir en retour des suggestions qui élargissent mon horizon auditif, et à leur tout alimentent ce calendrier interactif
- d'en profiter pour relancer quelques échanges personnalisés, de faire renaître l'envie de provoquer une soirée partagée
Dans un troisième temps : réécouter ces calendriers en voiture, avec
Romane, Salomé et Garance... Et construire leur futur référentiel
musical, dont elles feront peut-être un calendrier en 2044.
Une fois encore, désolé :
- de ne pas personnaliser davantage ces courriels de décembre
- de ne t'écrire qu'en décembre
- de t'imposer des chansons que tu peux ne pas aimer : mon éclectisme
musical va du mauvais goût au punk rock, en passant par la chanson
française et le hip-hop...
- de ne pas toujours partager toutes les chansons que tu me suggères
N'hésite pas à ne pas écouter, à me demander de te retirer de ce modeste projet.
Pour la première livrée de ce calendrier... Greta Thunberg. L'incarnation de l'indignation et de l'engagement en 2019.
Encore elle? Elle chante aussi? En fait-elle trop? Sans doute, si l'on
en croit les éditoriaux rapportés par Télérama (autre référence de ma
jeunesse, avec France Inter) : "Haro
sur Greta Thunberg, la démoniaque vestale hitlero-maoïste".
Oui si l'on se réfère à Alain Finkelkraut sur France Inter (20.09.2019), qui refuse
de se "mettre au garde à vous devant Greta Thunberg et d’écouter les abstraites sommations de la parole puérile". Parole qui au passage, n'est que le relais de celle des scientifiques du GIEC.
Je crois plutôt comme Olivier Estèves, professeur à l'Université de Lille, dans une tribune à Libération (25.09.2019),
qu'elle est un modèle d'indignation à suivre, au regard des enjeux
climatiques. Et tant mieux si elle nous bouscule : que l'on agisse ou
non, nous sommes voués à devoir sortir de notre zone de confort.
Elle ne chante pas non. Mais
son discours à l'ONU a été samplé.
Par un certain Théo Rio,
en version électro.
Mais aussi par
Fat Boy Slim, à l'occasion d'un concert donné à Liverpool, qui
rebondit sur l'expression utilisée par Greta Thunberg "Right Here, Right
now", qui est aussi le titre d'un de ces morceaux célèbres, sur lequel
nous avons dansé, avec les copains, à Besançon,
lors du Nouvel An 2000.
Et en version
death metal suédois.
Ce n'est pas la performance musicale que l'on retiendra, ni l'opportunisme artistique.
Juste le fait que ce discours fera date.
How Dare you
"My message is that we'll be watching you.
This is all wrong. I shouldn't be up here. I should be back in school on the other side of the ocean.
Yet you all come to us young people for hope.
How dare you!"
(...)
"You have stolen my dreams and my childhood with your empty words.
And yet I'm one of the lucky ones. People are suffering. People are dying.
Entire ecosystems are collapsing.
We are in the beginning of a mass extinction, and all you can talk about is money and fairy tales of eternal economic growth.
How dare you!"
(...)
"You say you hear us and that you understand the urgency. But no matter how sad and angry I am, I do not want to believe that.
Because if you really understood the situation and still kept on failing to act, then you would be evil.
And that I refuse to believe".
(..)
"You are failing us. But young people are starting to understand your betrayal.
The eyes of all future generations are upon you.
And if you choose to fail us, I say: We will never forgive you.
"We will not let you get away with this.
Right here, right now is where we draw the line. The world is waking up.
And change is coming, whether you like it or not".
La bise.
Ju.
Ju.
Retrouvez
les saisons précédentes du
Calendrier de Lavans des chansons engagées
2014
: "Misère" de Coluche
2015
: "La nouvelle Marseillaise" de Graeme Allright
2016
: "C'est pas fini" de HK et les Saltimbanks
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