Ce sera la 2e référence à Moustaki dans le calendrier de cette année. Je garde un souvenir ému de son concert au Grand théâtre de Bourg-en-Bresse en 1998. Nous étions peu, de notre fac de Droit, à y assister.
"Sans la nommer" a été écrite en 1969... Elle ressemble à une chanson d'amour,a vent de se convertir en ode à la révolution.
Elle a fait l'objet de nombreuses reprises, par la Cie Jolie Môme, mais aussi par les étudiants du Printemps Québécois, ou par la Zone d'expression populaire (Z.E.P.)...
L'intreprête de la version ci-jointe m'est inconnue: ce fut la chanson d'ouverture du dernier congrès de la CGT...
« Je voudrais sans la nommer
Vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
À des lendemains qui chantent
Sous le soleil.
REFRAIN :
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit, que l'on traque,
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit, qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais sans la nommer
Lui rendre hommage :
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Où bon lui semble.
REFRAIN
Je voudrais sans la nommer
Vous parler d'elle :
Bien-aimée ou mal-aimée,
Elle est fidèle ;
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle Révolution permanente.
REFRAIN »
La bise,
Ju.
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